Tout d’abord dans certains pays, le vote est un droit et dans d’autres un devoir. Dans 22 pays, dont la Belgique, c’est une obligation donc un devoir. Alors qu’en France c’est un droit.
La Belgique :
En 1843 les élections législatives avaient un taux d’absentéisme de 14% et en 1855 de 65%.
C’est pour cela que depuis 1893, le vote est devenu une obligation, il est sanctionné par une amende (de 40 à 80 €, et jusqu’à 200 € en cas de récidive), s’il n’est pas appliqué par le citoyen. Il n’empêche que depuis 2008 le taux d’absentéisme est de 5,4%. Au départ, il a été mis en place afin de permettre aux pauvres et aux employés de participer car leurs chefs pouvaient les empêcher d’aller aux scrutins pour voter. Les belges ont décidé de mettre cette loi en place pour ne pas perdre de vote et afin que tous les citoyens du pays participent à leur gouvernement.
La France :
En 1944, le suffrage universel a été instauré en France, ce qui a permis à tous les citoyens français d’élire leur président. L’inscription sur les listes électorales est obligatoire pour tout citoyens mais n’est pas sanctionné, alors que la participation au scrutin n’est pas obligatoire : le vote est donc un droit. Il est aussi considéré comme un devoir moral ou civique mais qui ne repose pas sur un texte légal. Depuis quelques années le devoir de vote est une proposition qui revient afin de limiter l’abstention ; mais pour les citoyens français c’est tout d’abord un droit d’expression et pas une contrainte.