Depuis 1848, le suffrage universel masculin est enfin mis en place, rejetant le principe d’inégalités entre les hommes. En revanche, il exclut encore les femmes qui sont jugées comme trop ingénues pour pouvoir voter et construire leur propre avis.
C’est alors que cette lutte commence avec l’Alliance Internationale pour le suffrage des femmes, qui est une organisation féministe créée en 1904. En 1914 , un plébiscite féminin organisé par les suffragettes réuni 505 972 «oui» pour le vote des femmes. En effet, après la Première Guerre Mondiale elles réclament le droit de vote pour avoir remplacées les hommes étant au front. Le Sénat le refuse une première fois en 1925 puis deux autres fois en 1932 et 1935. Le général de Gaulle signe une ordonnance après que les femmes aient rejoint les rangs de la résistance conduisant à une France libre. Il reconnaît donc l’égalité des sexes et permet aux femmes d’élire et d’être élues.
Le 21 avril 1944, le droit de vote est enfin accordé aux femmes. Elles peuvent maintenant jouir de leur droit d’électeur et de candidat comme leurs homologues masculins. Avec leur premier vote un an plus tard le 29 avril et le 13 mai 1945 à des élections municipales la parité est rétablie.
Le 21 octobre 1945, 33 femmes sont élues députés par l’Assemblée Nationale. Il est également déclaré dans le préambule de la Constitution en 1946 que la parité doit être présente dans tous les domaines.
Un personnage célèbre dans la lutte pour l’égalité : Olympe de Gouges (1748-1793). Elle a notamment rédigé La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne qui reprend la DDHC en changeant les termes masculins pour des termes féminins. Ce texte a été refusé par la Convention (régime français de 1792 à 1795) et tombe dans l’oubli. Sa citation la plus connue est : « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune ».
On peut remarquer que la France avait énormément de retard par rapport aux autres pays concernant ce sujet. En effet, c’est la Nouvelle-Zélande qui ouvre le bal en 1893 suivie de près par l’Australie en 1901.