Un monde révolté en « nuances de gris »

Projet : Le bureau des idées


Conversation entre les élèves de la seconde 3 du Lycée de l’Albanais et Barrack Rima.

 

Pourquoi vos dessins sont-ils essentiellement en noir et blanc ?

BR : Je fais parfois des travaux en couleurs, et j’aime ça. Mais je préfère toujours le noir et blanc pour la BD. Pas le « noir et blanc », je dirais plutôt les « Niveaux de gris ».

Je ne sais pas pour quelle raison en réalité. C’est une attirance, une préférence. Ça me donne une fluidité dans la lecture et une simplification de l’étape en faveur de la séquence. Mes maîtres dans la BD (Alberto Breccia, Louis Joos) ont excellé dans les niveaux de gris et m’ont beaucoup appris.

Mon amoureuse me dit  » C’est parce que t’es daltonien !  » Je ne suis pas daltonien, en réalité, mais il y a quelques nuances de couleurs que je ne vois pas comme les autres…

 

 

Que serait pour vous un monde sans révolte?

BR : Un monde sans révolte ne peut pas exister. L’être humain est fait pour la liberté et malgré tous les démons qui le rongent, il ne peut que vouloir se libérer. De toutes sortes d’oppressions, de répressions, de dominations, de violences, d’injustices…

 

Pourriez-vous nous expliquer la situation du Liban aujourd’hui? Comment voyez-vous la suite?

BR : La situation au Liban aujourd’hui est catastrophique ! On dit que c’est un concentré des malheurs de la planète : guerres, oligarchies, spéculations bancaires, ultralibéralisme… On dit aussi que c’est ce qui pourrait arriver à l’ensemble de la planète : effondrement du système. Les plus démunis sont déjà en train d’en pâtir et d’en mourir… Pour la suite, je crois que ça ne va pas être drôle mais que tôt ou tard la révolte va renaître…

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