Réflexions des élèves autour de la lecture de cet article
« Les classes sociales sont à la fois reconnaissables et très floues : il y a en effet une séparation nette entre les riches et les pauvres, mais beaucoup de français ne se considèrent pas faisant partie d’une classe sociale : ils se considèrent comme faisant partie d’une classe moyenne. La diversité se développe, il n’y a plus les « très riches » et les « très pauvres », certains ont un niveau de vie qui se situe entre les deux. La diversité des « genres, des origines ethniques et d’âge » se développe aussi.
Cette diversité engendre d’autres phénomènes : beaucoup plus de manifestations pour le féminisme, l’écologie ou contre l’homophobie, et il y a également beaucoup plus de contestations quant aux lois, aux réformes du travail et des écoles. »
« Les différentes classes se sont homogénéisées, laissant paraître une évolution des égalités alors que c’est tout le contraire. L’homogénéisation des cultures et des classes sociales en surface révèle un élargissement conséquent des inégalités sociales et des fossés creusés entre les différentes classes sociales en fond (le tout dissimulé sous une impression d’égalité créée par une régulation fausse). On ne voit plus la différence entre ouvriers et bourgeois quand bien même l’écart est plus que jamais étiré (= appauvrissement et abaissement de niveau de vie de nombreux citoyens). Cette homogénéisation générale et apparente cache une réalité de faits : les classes sociales existent et sont de plus en plus divisées. »
« Les sujets de ces luttes sociales sont les suivantes (conflits économiques mais surtout culturels) : luttes pour/contre les orientations sexuelles diversifiées, luttes des fumeurs/non-fumeurs, luttes pour l’égalité homme-femme et le féminisme, luttes d’appartenances communautaristes (ethniques, religieuses, sociales, sexuelles, etc.), confrontations territoriales (ex. relégation des pauvres dans les ghettos, embourgeoisement des centres, etc.) »