Quand on voit des mouvements comme le mouvement social autour de la loi travail, ou le mouvement de grève générale reconductible s’annonçant pour décembre 2019,nier l’existence de la lutte des classes serait nier une évidence. De plus, ces mouvements sociaux s’inscrivent dans une dynamique mondiale comme en témoignent les mobilisations massives récentes au Chili ou encore à Hong-Kong.
Ces luttes ont ainsi dépassé la limite des frontières. Elles se sont universalisées, avec par exemple la lutte pour le climat. On peut aussi citer les luttes défendant le respect des identités qu’elles soient religieuses, sexuelles, de genres, ethniques ou intellectuelles.
La lutte des classes telle qu’elle existe aujourd’hui a dépassé le clivage prolétariat versus bourgeoisie. Elle est plutôt le reflet du développement de « nouvelles classes ». Parler de lutte des classes n’est peut-être plus d’actualité. Parler de luttes sociales est sans doute plus judicieux. En effet, il y a toujours des groupes de personnes qui sont négligés au sein de la société et la mobilisation des gilets jaunes est un des reflets de cette nouvelle forme de lutte.
Pour nous, lycéens, ces luttes se reflètent dans notre quotidien. Nous nous sentons particulièrement concernés par l’urgence climatique et sommes prêts à nous mobiliser pour notre avenir incertain en termes d’orientation, de parcours universitaires ou professionnels.