L’auteur Thomas Lavachery se révèle en trois questions…
1/ Vous ne seriez pas devenu auteur pour la jeunesse si …
Si je n’avais pas eu un fils avide d’histoire inventées. Je lui improvisais des récits, le soir, et quand j’ai écrit mon premier roman, je me suis servi du plus réussi, les aventures d’un jeune viking attaqué par une neige maléfique. Ainsi est né Bjorn le Morphir, premier tome d’une saga.
2/ Quel jeune lecteur étiez-vous ?
Jusqu’à l’âge de 16 ans, je ne lisais pratiquement que des bandes dessinées. L’amour des romans est venu soudainement et je suis devenu un boulimique de lecture. Je ne suis pas passé par la phase littérature de jeunesse, me plongeant d’emblée dans les livres de la bibliothèque très fournie de mes parents. J’ai lu pêle-mêle Beckett, Dumas, Kafka, London, Verne, Malcolm Lowry, Lawrence Durrell…
3/ Quels enjeux y a t-il pour vous et dans vos œuvres dans les relations entre texte et image ?
J’essaie que le dessin aide à rêver, propose des atmosphères, mais en laissant de la place à l’imagination du lecteur. Il s’agit pour moi d’accompagner, pas de remplacer les images mentales du lecteur…