Biographie d’Hugo Boris
Né en 1979, Hugo Boris a fait des études de politique. Attiré par le journalisme, il se fait remarquer en 2003 pour une première nouvelle N’oublie pas de montrer ma tête au peuplequi obtient le prix du jeune écrivain. Son premier roman Le baiser dans la nuque est ensuite récompensé par le festival de Chambéry. En tout, il a réalisé sept livres et dix courts-métrages et a obtenu dix prix, tout cela en seulement dix-sept ans ! Dans son dernier livre, Le courage des autres, Hugo Boris raconte des actes de courage d’anonymes dans le métro parisien et explore sa propre lâcheté. Au printemps 2020, il devait sortir un film avec Omar Sy inspiré de son roman Police.
Critique: Le Courage des Autres, Hugo Boris – vu par les 1ere Gestion-administration du lycée René Cassin de Rive-de-Gier
Nous avons aimé Le courage des autres. Nous avons apprécié ce livre d’abord parce qu’il est composé de récits très courts. Hugo Boris raconte des scènes du métro parisien dont il a été témoin et ses histoires ne durent jamais plus de quelques pages. Il raconte par exemple ce moment où une femme âgée n’arrive pas à saisir une marche de l’escalator et crée un bouchon. Son fils arrive de nulle part et l’aide à monter en riant. Ce récit touchant ne comporte qu’une page !
Ce livre nous a plu également parce qu’il montre les inégalités sociales, le racisme ou l’indifférence. Les passages qui dénoncent cela nous ont touchés car nous n’acceptons pas les injustices. L’auteur raconte ainsi l’histoire de cette femme d’Europe de l’Est qui chante d’une voix magnifique un air d’opéra et qui est brutalement interrompue par un contrôleur humiliant.
Enfin, l’ouvrage d’Hugo Boris est passionnant car il explore le courage des gens. Chaque histoire raconte en effet l’acte de bravoure de passagers qui osent intervenir. Par exemple, un des récits rapporte le courage de ces hommes qui ont déclaré à voix haute à tour de rôle être homosexuels au moment où un passager est victime d’une agression homophobe. Ce livre nous interroge. Aurions-nous le courage d’agir ou serions-nous incapable comme le narrateur de lever le petit doigt ?