Les nouvelles formes de conflits et de cohésion

Ceci est un article publié par Terminales ES 2 / Lycée Marie Reynoard / Villard-Bonnot

Projet : Le bureau des idées


Les nouvelles formes de conflits au sein de la société

Dans cet article, nous allons nous demander comment les conflits sociaux ont évolués. Mais nous nous interrogerons aussi sur l’impact de ceux-ci au sein de la cohésion social.

 

De nouvelles demandes

Depuis quelques années nous assistons à une mutation des formes de conflits. D’une part les français ont plus de revendications qu’auparavant et d’autres part il semble y avoir d’avantage de violence. En effet d’après nos recherches il semble que les français aient plus de revendications et/ou que celles-ci aient changées par exemple il y ai un essor sur les revendications concernant l’égalité des sexes, tandis que d’autres revendications portent sur les conditions de travail et les revenus. Ont peut associer cela au fait qu’il y a eu un enrichissement culturel avec un meilleur l’accès à l’éducation par exemple. Et une population plus  éduquée tend vers l’atteinte d’une perfection que la majeure partie d’elle se représente. De fait la population se bat pour l’obtenir.

 

L’expression des conflits

Il y a également des changements dans l’expression des conflits. Par exemple il y a plus de violence, les marches pacifiques ont aujourd’hui un visage un peu différent puisqu’elles comptent dans leurs rangs des personnes qui s’expriment au travers de la violence (agressions ou détériorations de biens avec des individu comme les Black Bloc et les anarchistes). Bien que depuis toujours la violence est présente dans certains conflits, on peu dire qu’elle est différente de nos jours. En effet la violence au sein des confits se déclarait surtout entre les manifestants et les forces de l’ordre. Mais aujourd’hui bien que celle ci soient toujours présente, la violence envers les biens et notamment les biens publics se développe.

Vidéo Youtube Manifestation pacifique

 

 

 

 

 

Vidéo Youtube manifestation violente

 

 

 

Une hausse de l’éducation

De plus la transmissions de idées ce fait plus rapidement. Grâce à l’éducation mais aussi grâce au progrès technique ( médias, réseaux sociaux, journaux, télé, radio …). La population touchée est elle aussi plus grande. Notamment avec l’arrivée de la classe moyenne et  des adolescents dans les manifestations. Nous remarquons également qu’il y a d’avantage de défiance envers les experts ce qui fragilise l’action publique et contribue à augmenter la fracture social.

 

Les effets sur la cohésion sociale

La multiplication des conflits fragilise la cohésion sociale. Elle permet d’unir les gens de les faire se sentir appartenir à un même groupe. Or tout le monde ne se retrouvent pas dans les conflits ce qui est normal. En effet, tout le monde ne peut pas être d’accord sur tout. De fait, la cohésion sociale se fragilise ce qui augmente encore le risque de multiplications de conflits. Ceux-ci pourraient bien se dérouler entre classe plutôt que dans un but comment d’amélioration des conditions de vie et des droit …

En définitive la cohésion sociale est très fragile. Une petite tension peut avoir de grands effets sur celle-ci.

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One thought on “Les nouvelles formes de conflits et de cohésion”

  • Léo Goudard says:

    Chers élèves du lycée Marie Reynard,

    bravo pour votre article ! Nous l’avons transmis à Thibault Muzergues (politologue qui était intervenu dans le cadre de la table ronde “Nouveaux visages de la lutte des classes”), qui a pris le temps de vous formuler une réponse que voici, bonne lecture !

    “Un bon article qui met bien en évidence deux problèmes majeurs dans notre société: la réapparition de la violence comme nouvelle “normalité” dans les conflits sociaux (visible durant la crise des gilets jaunes et au-delà), et l’atomisation de la société française (et au-delà européenne), qui nous ramène au problème de la cohésion de nos sociétés. En suivant ces deux pistes, j’invite les élèves à creuser un peu plus leur réflexion…

    – Sur le retour de la violence physique dans les conflits sociaux, d’où vient-elle? Les élèves parlent d’une société très éduquée avec de nouvelles demandes qui ne sont pas (ou peu) prises en considération par les élites, mais doit-on simplement s’arrêter là? Certes, les manifestations à Hong Kong, Santiago du Chili, Khartoum et ailleurs ces derniers mois ont montré que la problématique est bien globale, mais ne doit-on pas se poser des questions plus profondes sur le fait que la violence soit en train de redevenir une composante “légitime” de la lutte? Est-ce parce que les mouvements sont beaucoup moins encadrés que par le passé (au temps des syndicats, ceux-ci connaissaient un service d’ordre pour éviter les débordements et canaliser la violence)? Est-ce parce que les populations sont aujourd’hui plus désespérées pour leur avenir? Ou est-ce parce que les nouveaux acteurs qui cherchent à encadrer ces mouvements sociaux considèrent que la violence “populaire” est légitime – dans ce cas pourquoi? Le commentaire des élèves soulève ces questions, et bien d’autres.

    – Sur la recherche d’une cohésion perdue, celle-ci est incontestable, et il est clair que l’absence d’un avenir à imaginer en commun – au-delà des exhortations au vivre-ensemble des élites – est un problème pour définir l’avenir de nos sociétés. Maintenant que ce constat est posé, la question se pose de savoir comment nous pouvons retrouver ce lien social, en d’autres termes, comment (re)faire société, voire refaire nation. S’agit-il simplement de mieux redistribuer les richesses? Dans un cadre de croissance molle, cette question est déjà difficile, dans la mesure où les ressources sont finies, et si l’on donne plus à un groupe, il faudra forcément en prendre à un autre. Mais au-delà, n’y aurait-il pas une dimension symbolique, voire culturelle au problème? Pour retrouver la cohésion, il faut d’abord avoir un ensemble auquel nous pouvons agglomérer les populations, et leur rendre un sentiment d’appartenance commun. Or, où trouver cette nouvelle cohérence? Se trouve-t-elle au niveau national ou européen? Sur quel corpus de valeurs doit-elle se construire? La réflexion des étudiants ouvre de nombreuses portes qu’ils auront tout loisir de creuser durant leurs prochaines années citoyennes – ils vont désormais également pouvoir voter aux prochaines élections.

    Thibault Muzergues”

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